Forge en construction

Si les armes coûtaient fort cher pour les membres de l’Ordre n’ayant pas pour vocation d’accumuler les richesses, elles étaient toutefois essentielles tant pour les entraînements que pour les combats et missions. C’était un point crucial sur lequel le Grand Conseil s’était longuement penché.
Passer quelques commandes auprès de Maistre Tomas le Févre, forgeron de son état au village de Castelpers, pour des armes neuves resterait d’actualité, mais il avait été décider que l’Ordre s’enrichirait d’une forge pour les réparations et autres affûtages.
Le Grand Maistre avait passé des heures dans son bureau à tracer des plans pour ce qui allait devenir la forge du Phoenix.
En ce jour de mars 1459, en compagnie du jeune Simon qui avait été mis à contribution pour l’occasion, il installa des tréteaux non loin des écuries et tandis que Simon repartait chercher le matériel qu’il lui avait indiqué, il déroula un parchemin qui maintint ouvert à l’aide de deux équerres métalliques posées sur les bords dextre et senestre.

La forge serait construite non loin des écuries mais à distance suffisante pour que le choc du marteau sur l’enclume ne gênât pas les chevaux.
Des pierres avaient été livrées le matin même de la carrière sise près de Villefranche et déposées à l’écart du chantier.
Il avait aussi commandé du sable et de la chaux qui arriveraient sous peu.
Pour le reste, ils devraient se débrouiller.

Lorsqu’une main insistante le secoua ce matin là dés potron-minet, un réflexe bien naturel le poussa à enfouir sa tête sous son oreiller tout en s’enfonçant davantage encore dans son lit.

- Simon…. Réveille-toi Simon, nous avons du travail.

Travail ? Voilà un mot qui ne l’incita pas à bouger, loin s’en fut. Peut-être que s’il faisait le mort suffisamment longtemps, la main s’en irait chercher de l’aide ailleurs.
Mais non ! Voilà qu’elle s’était mis dans le crâne de repousser ses couvertures ! Mais c’est qu’il y tenait lui, à ses couvertures ! Il sera les poings sur le drap en grognant.

Une nouvelle fois il entendit son nom Simon….et cette fois il lui sembla que la voix se faisait menaçante…

- Simon… le cruchon…

Le cruchooooonnn !!!! Oh non !!! Pas le cruchon ! Il ouvrit un œil rond.

- Mouais c’est bon…. J’arriveeeee

La silhouette du Grand Maistre se dessina devant lui dans le demi brouillard des restes de sa nuit. C’est qu’il était capable de lui verser un cruchon d’eau sur la tête lui ! Il l’avait déjà fait !
En soupirant il s’assied sur le bord de son lit, jambes pendantes et mains croisées sur ses genoux.

- En bas dans 5 minutes Simon…

Sitôt qu’il eut passé la porte, Simon se laissa retomber en arrière, sourire béat aux lèvres…

- Et ne te rendors pas !

Il sursauta, cette fois bien réveillé.

- Par les cornes du Sans Nom ! La peste soit avec lui ! L’a des yeux derrière le carafon sui là !

Il frotta ses yeux de la paume de ses mains et s’habilla en pestant contre ce…. (nous avons retiré la suite pour ne pas heurter les âmes sensibles).
Le Grand Maistre l’attendait au pied de l’escalier et lui tapota l’épaule.

- Bien ! Nous y allons…
- Hein ? Nous y…. et manger ? Quand ?
- Je n’aurai pas besoin de toi très longtemps mon garçon, ensuite tu pourras demander à Dame Angélique qu’elle te prépare un solide petit déjeuner, mais pour l’heure, sa cuisinière ne fume pas encore, tu as le temps de venir me prêter la main.
- Ah bin oui ! Pour sûr que sa cheminée ne fume pas ! Elle dort la nuit, ELLE !

Regard de reproche, sourcils froncés, il passa devant le Grand Maistre martelant le sol de coups de talons rageurs.

- Bon on y va ou on attend le dégel ?

Le Grand Maistre éclata de rire de l’entendre fulminer et l’avait suivi, tout en lui expliquant ce qu’il attendait de lui.
Simon n’aurait jamais voulu l’admettre, mais il était fier que l’on eût besoin de lui, lui qui avait traversé l’existence durant les dix premières années de sa vie dans l’indifférence la plus complète, hormis peut être pour quelques malfrats qui avait eu l’intention, en pure perte soit dit, de l’utiliser pour monter la garde durant qu’ils officiaient.
La tâche serait simple.
Il l’aida donc à transporter les tréteaux puis il disparut à la recherche des outils entreposés dans l’une des parties basses de l’écurie.
Il lui fallut plusieurs voyages pour déposer près des tréteaux pelles, pioches, seaux, brouettes, cordes à nœuds, archipendule et fil à plomb nécessaires à la première partie du chantier. Il rangea les outils par catégories et jeta un œil sur les plans.
Il était curieux de savoir comment on passerait de cette figure géométrique à une forge !
Mais l’appétit de Simon était bien plus aiguisé que sa curiosité aussi :

- Ah ! ça fume chez Angélique… j’y vais !

Christophine tiraillée par la faim se réveilla tôt ce matin-là.
Elle s'habilla à la hâte afin d'aller prendre une copieuse première collation de la journée.
Elle se dirigeait d'un bon pas vers la taverne, quand elle entendit des bruits non loin des écuries.
Intriguée, la curiosité chez elle étant plus forte que la faim (et c'est peu dire !), elle se détourna et partit en direction des bruits.
Elle croisa une ombre filant comme une flèche en direction de chez cette chère dame Angélique. Le temps de se retourner, elle devina plus qu'elle ne vit vraiment la silhouette d'un garçonnet.
"Il doit avoir sacrément faim pour détaler à ce train là" se dit-elle amusée.

Elle alla vers les écuries, mais là elle ne vit rien de spécial.
"C'est curieux, j'aurais juré que les bruits venaient des écuries..."
N'abandonnant pas pour autant, elle s'éloigna plus en amont se demandant si elle n'avait pas tout simplement rêvé.

Encore quelques pas et elle s'arrêta. Son regard se fixa sur des tréteaux et un monticule d'outils et objets hétéroclites.
"Mais qu'est-ce que...?" elle avisa ensuite le Grand Maistre, manifestement plongé dans l'étude minutieuse de plans étalés sous ses yeux.

La conversation qu'ils avaient eu quelques jours auparavant dans l'antre du Grand Maistre, lui revint en mémoire.
"Mais oui ! la forge !" se dit-elle comme une évidence.

Elle s'approcha de ce dernier et lui dit :

- Bonjour Grand Maistre. Tout ça c'est pour la forge n'est-ce pas ? dit-elle en désignant de la main tout le bric-à-brac semblant avoir été ordonné méticuleusement.
Que puis-je faire ? On commence aujourd'hui ? oh et ça qu'est ce donc ? dit-elle en prenant un objet dans ses mains. Elle n'en avait jamais vu auparavant et se demandait bien quelle était sa fonction.
Cela ressemblait à un triangle en bois avec une barre transversale au milieu ressemblant à un A élargi.
Elle le manipulait dans tous les sens, curieuse d'entendre la réponse du Grand Maistre.

greg se presenta au rassemblement pour la construction de la forge

Il salua tout le monde


bonjour tout le monde, alors vous allez bien? on va suer un peu de goutte, j'espere que qq pensera a venir nous substanter...

Il pris une brouette et commença a charger qq pierres

[Dans le dortoir des Hommes]

Le jour était levé depuis maintenant au moins deux bonnes heurs et une fois n'est pas coutume Théo ne s'était pas levé avec le soleil. Il profitait encore un peu de sa couche et de la chaleur qu'elle lui apportait en cette fin d'hiver, début de printemps. Mais n'étant pas insensible à la faim il finit par être réveillé et le confort de sa couche étant finalement plutôt spartiate il eu vite fait de se lever.
Il se leva donc après avoir baillé et se dirigea vers la malle qui se situait au pied de son lit, il l'ouvrit et en sortit son mantel de Commandeur, une chemise, des braies, des bas, sa ceinture et un col. Ses bottes, son casque et son épée étaient eux disposés à côté de la malle. Une fois toutes ses affaires disposés sur son lit il s'isola en fermant les rideaux entourant son lit.
Tout en s'habillant il chantonnait à voix basse, rare fois ou il se laissait aller d'ailleurs.

Lalaaala Ah qu'il est bon d'être Commandeur pour se lever plus tard Lalala !

Puis se ressaisissant. Hum bon !
Il ouvrit les rideaux après s'être habillé puis s'assied sur son lit pour enfiler ses bottes, une fois fait il s'empara de son épée et l'accrocha à sa ceinture. Pour ce qui est du casque il n'en avais nullement besoins pour l'instant alors il se contenta de le poser sur la malle. Il passa ensuite rapidement sa main droite dans ses cheveux pour aplatir les quelques épis créé par cette nuit de sommeil.
Il était maintenant temps de penser à deux choses, la plus importante, sa douce et la moins importante qui était de manger, par chance il aurait de très forte chance de croiser sa douce là ou on mange, c'est à dire à la taverne. Comme quoi les choses sont bien faites des fois.
C'est donc de bonne humeur qu'il pris le chemin de la taverne de Donà Angelique.

[Dans les couloirs de la Citadelle]

Marchant à vive allure pour répondre à l'appel du cœur et du ventre il passa dans un couloir situé non loin des écuries et qui devais conduire à la taverne, le tout en faisant claquer ses talons sur les dalles du sol. Mais en tendant l'oreille il avais pu entendre comme une voix, forte, qui devait sans doute donner un ordre. Il n'avais cependant pu discerner que quelque mots.

Citation :

...Alors vous allez...avez trouvées...Je vous remercie !!!

Fichtre, que se passe-t-il encore ?!

Sa curiosité s'en trouvais attisée et il se devait d'aller voir ce qui se passait. Il irais donc manger plus tard et profitant du fait qu'il croisait un serviteur il l'arrêta et lui demanda.

Eh toi là ! Tu ira me trouver le cavalier Marie et tu lui dira que le Commandeur Théodore se trouve pas loin des écuries. Merci !

Si il pouvait renoncer à l'appel de la faim, il ne pouvait pas renoncer à celui de voir sa douce. Changeant de direction il bifurqua à droite, puis à gauche et encore une fois à droite avant de déboucher sur une lourde porte en bois qui donnait sur l'extérieur non loin des écuries.

[Enfin arrivé sur le chantier !]

Et le voilà en train de marcher dehors en direction des écuries et vers des voix qu'il entendait et qu'il commençait à reconnaitre. Rien à l'écurie mais encore un peut plus loin sa n'étais rien d'autre qu'un chantier ! Avec déjà présent sur place Morphey, Christophine, Lany, Greg et Cornophone. C'est alors que soudain cela lui revint en mémoire ! Mais bien sûr ! La forge ! On lui en avait déjà parlé mais...avec sa mémoire légendaire il avait finit par oublier.
C'est d'un pas beaucoup moins pressé qu'il se dirigea vers le chantier, faudrait pas commencer à travailler trop tôt quand même !
Arrivé sur place il se planta devant tout le monde afin de tous les saluer.

Bonjorn Grand Maistre, Commandeurs, Cavaliers et Impétrante !

Puis posant ses poings sur ses hanches et en fronçant les sourcilles il regarda autour de lui tout les outils et autres matériaux.

C'est la forge ?

La construction d'une forge. Voilà ti une bonne idée. Ils allaient pouvoir faire eux mêmes leurs propres armes. Ce qui leur reviendrait moins cher. Le forgeron de Castelpers les aiderait probablement. Il fallait tout de même un homme de métier pour ne pas faire d'épées trop fragiles. Battre le fer était un métier et le tremper tout autant.

Galaan arriva sur le chantier où tout était prêt pour commencer. Il se plaça à côté de Lany et lui fit une bise avant de saluer ceux présents. Morphey avait épinglé le plan de la future forge contre une plaque de bois pour que tous voient ce que cela allait donner et surtout l'ampleur du travail. Et il était de taille. Le tas de pierre à porter, les tranchées à creuser, la forge à installer, le minerais de fer à emmagasiner, le bois à mettre en réserve pour le feu et tout le tour à monter.

Et bien, fatigué rien qu'à l'idée. Heureusement que le projet était une bonne idée. Cela les motiverait. Il fallait dire que Galaan n'était pas le plus rapide à se mettre au travail mais une fois commencé, il ne s'arrêtait plus, enfin presque plus. Il était souvent volontaire pour aller chercher l'eau. Quoique maintenant qu'il n'était plus aussi gringalet qu'avant, il tenait plus longtemps au travail.

des poches sous les yeux et malgré l’eau froide qu’elle s’était mise sur son minois, Lany devait tout de même faire surface quand le grand maitre lui rappela le pourquoi du comment de sa question

"- Euh si j’ai l’a réponse ? fit-elle hébétée.

et son regard se porta sur Christophine sans pour autant cacher son sourire et son sourcillement. Lany regarda à nouveau le grand maitre mais sauvée par le gong, les hommes s’amusaient à déjouer les plans prévu pour la matinée. Greg avec une brouette, Cornophone qui ..oulala il est fort

"- C’est lui Corno ? fit-elle en s’approchant de Chris
Hum.. oui on est pas prête à le battre à l’épée celui là ..

et voilà que les hommes arrivèrent en grand nombre, ainsi que galaan. Il avait du lire son petit mot et son petit baiser sur la joue la rassura sur le fait qu’elle était partie avant lui.

"- Heu dites moi grand maitre ?on va être obligé de porter ces pierres ? nous les filles ? c’est pas que je refuse de développer mes pectoros hein .. mais tout de même c’est un travail qui se voit très physique et les hommes sont nettement plus forts

quoi de mieux que flatter l’ego de ses bons hommes ?! hein ..Lany souhaitait bien participer à la construction de la forge mais le travail demandait, à première vu, se voyait tout de même très très physique

"- On pourrait s’occuper de l’intendance nous ?.

Christophine écouta le Grand Maistre lui répondre de façon laconique.
"Oh il n'a pas dû bien dormir, mieux vaut se faire discrète" se dit-elle en reposant l'objet inconnu. "Je saurai bien tôt ou tard à quoi sert ce machin-là".
Puis elle regarda Lany qui entre temps s'était approchée. Elle lui lança un franc sourire, heureuse qu'elle soit là.
La question que le Grand Maistre lui posa faisant référence aux événements récents dans le dortoir la veille au soir, amena un sourire sur les lèvres de Christophine.
Lany eut juste le temps de bafouiller vaguement quelque chose que déjà Greg et Cornophone se faisaient tancer vertement par le Grand Maistre et Christophine se cacha presque inconsciemment au son de sa grosse voix, derrière Lany.

Elle pouffa discrètement quand Lany fit allusion à Cornophone, et surtout au fait qu'elles auraient du mal à le combattre.
- Ah ! Tu vois ! quand je te disais que c'était un sacré morceau le Cornophone ! fit-elle en lui lançant un clin d'oeil.
Elle répondit ensuite au salut du commandeur Théodore par un discret signe de tête, et fit de même pour Galaan qui arriva par la suite, et se plaça d'emblée près de Lany.
Quand cette dernière commença de poser milles questions au Grand Maistre, exactement comme Christophine l'avait elle-même fait en arrivant la première, elle toussota discrètement et donna des coups de coude à son amie, espérant qu'elle comprendrait et qu'elle se tairait.
Le Grand Maistre n'était apparemment pas à prendre avec des pincettes ce matin, mieux valait ne pas chatouiller sa patience...

Après avoir salué le commandeur Theodore et lancé à Lany un regard qui en disait long, il désigna les plans.

- La forge oui, c'est exact. Je ne suis pas un spécialiste des tracés mais cela vous donnera une idée de ce que nous allons réaliser ici.
J'ai porté les côtes sur le dessin. Dans un premier temps il va nous falloir dessiner le marquage au sol et délimiter avec des piquets de bois que nous relierons les uns aux autres par une corde.
Comment reporter les bonnes côtes sur le terrain ? Avec ceci.

Il attrapa une corde nouée.

- Ceci est une corde à 13 nœuds, utilisée depuis des temps immémoriaux. Elle va nous permettre de tracer des angles droits.
Vous avez des questions ?

les coups de coudes de Christophine avaient été très explicites mais le regard du Grand maitre d’autant plus. Lany se recula un petit peu, histoire de ne pas se faire repérer plus que cela. Elle écouta les premières explications de comment allait se dérouler la construction de la forge quand il vint à dire 13 nœuds. Les mains derrières le dos , elle comptait sur ses doigts mais le 13 n’était pas dans son comptage.
Lany avait pu éviter de dépasser les 10 avec les plumes mais là …Elle regarda alors Christophine , la tête dans ses épaules feintant qu’elle avait déjà tout comprit ..

Son gros soucis était bien de savoir écrire et compter. Elle avait toujours pu évincer de le faire elle-même, son entourage avait toujours cru .. mais mal cru !! . Cependant à mesure du temps, la jeune fille s’apercevait qu’il lui devenait nécessaire d’apprendre certaine base. Mais pour l’heure, elle n’allait pas user plus de la patience du grand maitre ..

"- Non pour moi .. répondit-elle sans plus de complexe…

Christophine toujours cachée derrière Lany, se hissa sur la pointe des pieds pour mieux voir et écouter attentivement le Grand Maistre donner ses explications.
Elle fut très intéressée lorsqu'il fit la démonstration de la corde à noeuds.
Elle essaya d'imaginer le résultat que l'on obtiendrait en enroulant et en tendant la corde autour des piquets.

Elle détailla alors les outils disosés avec soin, et fronça les sourcils. Elle sortit de sa "cachette" et avança un peu plus vers le matériel mais ne vit toujours pas ce qu'elle cherchait.

Elle hésita à interrompre le Grand Maistre. Quand il eut fini, il demanda s'ils avaient des questions à lui poser.
Lany répondit "non" d'un ton crâne. Christophine lui lança un regard mi-admiratif mi-incrédule...
Pour sa part, elle avait une question. Elle enchaîna alors timidement :

- Grand Maistre, euh pardonnez moi mais je ne vois pas parmi les outils ici présents, les piquets... sont-ils entreposés ailleurs ? Et comment les planter dans la terre ? Il n'y a pas de martels. Faudra-t-il user des pelles pour enfoncer les piquets ? Pour les relier les uns aux autres, quelle sorte de noeuds faudra-t-il faire ? Un noeud coulant, un noeud marin ? Travaillerons-nous par équipe ? Par quel côté faudra-t-il commencer ?

Elle marqua une pause pour reprendre son souffle, et se dit qu'elle n'aurait jamais pensé poser autant de questions en si peu de temps...

Greg regarda le grd maistre positionné sa corde

Qu'il est inteligent, dit il tout bas.

Hummm dites moi que puis je faire?

Lany avait attendu simplement que Christophine en eu terminer avec le GM , ou le contraire peut être, là elle ne savait pas trop.. la fatigue qui s’était accumulée ou alors la fatigue d’une longue nuit d’insomnie pour avoir compter des plumes, la faisait bailler aux corneilles .Alors elle avait beau écouter ce qu’il se disait, elle voyait bien les lèvres bougeaient mais elle ne comprenait rien, pas un traitre mot.
Le son des voix était décalée quand elle essayait de lire sur lèvres.. Un autre bâillement qu’elle en ouvrait un four à en faire pleurer les yeux. Moitié assommé Lany vit revenir Christophine

"- Un empan .. euh .. oui c'est ..

et voilà que le grand maitre en remettait une couche .. mais qu’est ce qu’il parlait fort ce matin là.. Lany en était presque soulée comme cette drôle d'impression après une cuite .. celle d'avoir bu tous les tonneaux de la vieille bigote.. soudain elle mit sa main dans la poche 2 écus et 40 deniers voilà le prix de sa dette qui la submergea. Cependant elle gardait ses yeux rougis par les pleurs de sommeil sur la scène et, elle entendit Christophine avouait qu’elle ne connaissait pas la mesure ..

Psss pssss Chriissssssss fit-elle en levant la main pouce levé index, majeur annulaire baissés et petit doigt levé également.. la dimension entre les deux représentait la longueur d’un empan.

Alors elle tenta en vain d’eveiller simplement la curiosité de sa copine .. mais de dos .. pas de bol.. Toujours la main dans sa poche elle saisi alors un dernier qu’elle jeta en direction de Christophine, en espérant que le GM n’en prêtait pas plus attention et au vu de l’importance qu’il avait à vouloir coincer la jeune impétrante, Lany insista en toussa

Pouce .. hum.. raclement de la gorge … petit doigt .. psssssssssssss

Galaan avait écouté et se rappelait la grange qu'il avait regardé construire au domaine familiale. Les hommes travaillaient vite et ils avaient l'air de toujours savoir quoi et comment faire. Il scruta le plan et écouta l'énumération des besoins pour commencer le chantier.

- Greg, si vous avez le mulet, je vais chercher le chariot. On s'occupera des pierres ensembles si vous voulez bien.
Il suffit de descendre en bas du promontoire, il y a une réserve de pierre que nous fournira la montagne sans problème.

Il fit un p'tit clin d'oeil à Lany en passant devant elle pour rejoindre Greg.

- Un piquet, deux piquets, trois piquets.....

Ok galaan, greg alla chercher le mulet aux ecuries.

Il revena avec la bete et le harnais.

Voila Galaan, nous sommes pret.

Greg fut rapide et revint avec un mulet de toute beauté, digne de porter le nom de mulet.

- Allons y alors Greg puisque vous êtes prêt. On va d'abord porter du tout venu. Des pierres de toutes formes, grosses et petites pour remplir les tranchées. Ensuite il nous faudra aller jusqu'à la carrière pour trouver des pierres bien taillées pur la construction du mur de base qui soutiendra le reste de la bâtisse. Par contre, pour le four, je suppose que les pierres de carrière n'iront pas. On demandera au Grand Maitre ce qu'il faudra faire à ce moment là.

Il tapa l'épaule de Greg et grimpa sur le chariot en lui tendant la main.

- Prenez les rennes mon ami.